Non, Israël ne se défend pas! C’est une force d’occupation, et tant que celle-ci se poursuit, il est du droit le plus élémentaire des palestiniens de se défendre, avec tous les moyens qu’ils ont en leur possession. A défaut, ce serait nier un droit fondamental de tout être humain, que constitue celui de défendre sa propriété et sa terre.
En revue de presse cette semaine, nous vous proposons l’excellent l’article de Sofiane Meziani (paru sur le site Saphirnews) qui nous offre une analyse de la situation égyptienne à travers sa dimension spirituelle :
Parce qu’au-delà des analyses géopolitiques c’est, plus profondément, l’Histoire qu’il faut méditer. Il est encore trop tôt pour crier victoire. Certes. Rien n’est encore gagné et les choses sont plus complexes qu’elles ne paraissent. Une chose est sûre, cela ét- ant, c’est qu’il y a dans ces renversements des signes aussi limpides que l’eau de …
Après la mort, aujourd’hui du brillant penseur Roger GARAUDY, auteur, entre autres ouvrages, de « Parole d’Homme », « comment l’Homme devint humain », « Paroles aux vivants », je ne peux que saluer la mémoire d’un homme à la plume, aux idées et au parcours prolifiques qui a embrassé l’Islam en 1980.
Il est tombé sous le coup d’une condamnation pour négationnisme avec son livre « Les mythes fondateurs de la politique israélienne». A-t-il eu tort en y affirmant des propos qui l’ont mis sous le coup de la loi ? Certainement. Est-il un homme que l’on réduirait à cette seule position ? Ce serait de l’injustice.
Méditez cette expression « … qui craint ou redoute le Miséricordieux », Dieu n’a pas dit « qui redoute le dominateur suprême (al-qahhar) » ou « qui craint le Tout Puissant (al-jabbar) », il dit plutôt « quiconque craint le Tout Miséricordieux ».
L’imam Abou Hamid al-Ghazali dit : « Dieu a voulu par là susciter le sentiment de crainte accompagné d’un sentiment de sécurité, Il a voulu susciter une réaction dans l’apaisement. Ainsi, Il na pas voulu associer la crainte aux noms évoquant Sa majesté et Sa grandeur, mais plutôt aux noms évoquant sa beauté et Sa bonté »
De nombreux fléaux frappent la communauté musulmane : la pauvreté, l’islamopho- bie, l’occupation de la Palestine (…). Pourtant, le plus grand de ces fléaux réside dans l’insouciance ou plutôt la passivité qui touche nombre d’entre nous.
Pour illustrer mon propos je vais prendre l’exemple de la Palestine : Combien d’entre nous, prenant l’admirable initiative d’assister à une conférence autour de ce sujet, se sont vus émus jusqu’aux larmes ? Combien, une fois cette émotion envolée, sont …
Un imâm, un savant doit être un homme de son époque vient-on de souligner dans l’article précédent ; on ne peut évaluer la pertinence ou l’impertinence d’un Ibn Tay- miyyah, par exemple, sans l’avoir replacé dans son environnement social, culturel, religieux, et parfois même économique. C’est dire qu’il est urgent que les « sciences humaines » prennent leur place centrale dans l’enseignement des sciences dites « re- ligieuses » parfois transmises en toute déconnexion de leur environnement.
Le changement de contexte : islam occidental, européen, américain, nécessite …